Ca s'appelle le bonheur...

24 octobre 2005

      Finalement beaucoup d'entre nous finissent par penser que Paris est LA ville où le bonheur reste possible. Difficile certes, mais possible. Parce qu'après les bouchons, les sales gueules dans le métro du matin, les gens préssés sur le trottoir, les courses effrénées entre crèche, école, activités et boulot ; après tout ça,
      restent les restaus ouverts jours et nuits, les cinémas qui diffusent tous les films tous les jours, les musées et l'impression qu'ils donnent d'être un peu plus intelligent quand on y va...
      restent les nuits à boire et à rire avec nos amis qui sont eux aussi, à Paris.

Tout ça c'est vrai, et ceux qui ne sont pas d'accord n'ont jamais vraiment cherché à l'aimer cette ville dont je suis, moi, amoureuse.

Tout ça c'est vrai, mais il existe un autre endroit, bien différent celui-là, où le bonheur a tous ses droits : c'est le Petit Gros Bois...

Là-bas les hommes que nous sommes se reposent, déconnectent leurs oreilles artificielles, prennent le temps d'être sans jouer à paraître. Ils n'ont plus peur de tout rater, d'être en retard. Is rient, discutent, marchent sans rien regarder d'autre que le ciel et les champs fraîchement labourés. Ils mangent et boivent plus que de raison mais c'est si bon...

Ici, au Bois que l'on aurait pu appeler Joli, Sophie crée un petit goût de paradis dans ces plats qu'elle mitonne, ces sourires qu'elle donne. Son Didou, jamais loin, a cette manière, bien à lui, de dire que le ryhtme de la vie c'est ... tout doux...tout doux...

Là-bas, avec ma fille et mon amoureux, je me suis souvenue de ce qu'était le bonheur parfait... pas celui des rêves d'enfants avec les chevaux blancs. Le bonheur parfait d'une main qui passe dans mes cheveux tandis que la mienne enveloppe mon enfant. Celui d'un baiser volé quand on court après un ballon dans une partie que l'on perdra pour faire plaisir aux petits, dans ce combat d'enfants juchés sur nos épaules pour décider qui sera le plus grand, dans ce verre de vin de trop qui rougit les joues et rend les yeux un peu plus pétillants. Un bonheur parfait celui d'aimer tout entier, prête à tout donner ; celui d'être aimée, dans un regard passionné.

Merci à vous, merci beaucoup.

http://celiaschneider.canalblog.com/albums/le_petit_gros_bois/index.html

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